ce soir vendredi 10 février à 21h PAF 5E
Vincent Copier et Sébastien Bouhana
Vincent joue de la guitare acoustique avec 6 cordes métalliques et des objets aussi.
Assis sur 1 chaise en bois de préférence, avec 1 guitare acoustique en bois dont la marque est tue,
1 cale-pied enfin 1 boîte en bois, 1 gobelet en plastique hélas, 1 petit tube en acier et un moyen tube
en acier plus brillant, des pics fins à brochettes, un bout de papier, et des fois des cordes cassées ou pas encore.
Vincent s'invente des petites musiques, plutôt courtes, selon le moment, pour un tour du monde sonore imaginaire.
Ses premiers souvenirs musicaux s'apparentent aux musiques issues du rock et du jazz. Mais la curiosité le pousse
à découvrir tous les sons du monde. Au contact de l'improvisation, Vincent se plait à détourner ses instruments.
Avec Gratte, il cultive un caractère brut, spontané, ludique, simple et léger... rond ?
"...La musique de Bouhana est extrêmement sensuelle (sensationnaliste dirait Pessoa) et corporelle. Aucun formalisme ni intellectualisme n'est à l'œuvre ici, l'exploration est seulement médiatisée par le corps et les sens : la peau de la percussion prolonge l'organisme de Bouhana, les sens médiatisent et réalisent ce prolongement en donnant vie à des résonances inattendues et inouïes. Cymbales, ressorts et autres objets métalliques sont frottés, caressés, grattés à la peau de la grosse caisse durant trois longues plages ne laissant aucune place au silence. Le flux est continu, l'intensité toujours portée par une sorte de pulsation toujours sous-jacente et à peine perceptible, une pulsation qui est plus présente dans le corps de Bouhana que dans sa musique, une pulsation primitive et inconsciente qui se transmet plus physiquement que musicalement et intellectuellement. La musique de Bouhana est faite de résonance connue par les sens et non par l'intellect : chaque objet est senti, entendu, vu, touché, gouté afin d'être connu au plus profond de son être. (...) Trois séquences d'une richesse inépuisable, d'une profondeur surhumaine, d'une chaleur organique, d'une sensibilité aiguë, et surtout, notons que ces 3 plages ne paraissent pas vraiment en lien avec l'histoire de la musique, sans dire que Bouhana est extérieur à toute influence (...) Un putain de chef d'œuvre !" - Julien Héraud - http://improv-sphere.blogspot.com/2011/04/sebastien-bouhana-tambour-pas-tant.html
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association "sous le réverbère 41709"
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